Media Images ARCHIVES Documents du mois 2013_avril FRAD041_ 2_J_81_1
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Le portrait en silhouette, rehaussé à la gouache brune et grise, semble se rattacher aux portraits de F. G. Sideau (ou Sidow), graveur de silhouettes et dessinateur, rassemblés dans un ouvrage publié à Saint-Pétersbourg en 1899, La cour de Catherine II, ses collaborateurs et son entourage, cent quatre-vingt-neuf silhouettes (suivre ce lien : http://archive.org/stream/courdelimpratri00kruggoog#page/n0/mode/2up). Le dessin du profil, la césure distinguant le bras et le buste à la base de l’image, avec le volume amplifié de la chevelure au sommet de la tête, observés sur les silhouettes, constituent, outre la technique utilisée et les initiales tracées sur l’aquarelle, des éléments de style propres à servir de référence aux petits portraits « blésois ».
Si les portraits d’ombre existent depuis l’Antiquité, la vogue du portrait à l’encre noire ou papier découpé se répand au XVIIe et au XVIIIe siècle en France, en Angleterre, Europe du Nord et de l’Est. Si sa fortune est moins vive en France, c’est un Français, Etienne de Silhouette, contrôleur général des Finances sous Louis XV, qui laisse son nom au procédé.
Frédéric George Sideau est l’élève de Jean-Daniel Huber, fils de Jean Huber (dit aussi Jean Huber-Voltaire car il fait partie du cercle rapproché de Voltaire), peintres et graveurs, actif à Genève et à Saint-Pétersbourg entre 1782 et 1784. Il réside à Mitau (ancien nom de la ville de Jelgava en Lettonie) en 1786. Les silhouettes des membres de la famille impériale de Russie et de la noblesse sont conservées avec ses œuvres au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg et au musée d’histoire de Moscou. Un autre dessin connu de Frédéric George Sideau dans les collections du musée national des châteaux de Versailles et du Trianon, Le comte Louis-Philippe de Ségur représenté dans son cabinet de travail de son ambassade à Saint-Pétersbourg en 1785, à l’encre de Chine, lavis, pierre noire, encre grise, avec des rehauts de gouache blanche et de lavis gris, constitue l’une des seules œuvres, peut-être la seule, de l’artiste recensées jusqu’à présent en France.