• Lettre O comme.... original !

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    (1 Fi 691 – Plan du château Talcy : un exemple d’un plan original unique et particulièrement précieux)

              

     

    À la différence d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation, un centre d’archives se distingue en conservant quasi exclusivement des originaux. La plupart des documents des Archives départementales sont uniques : ils ont été produits par des administrations (avant ou après la Révolution), des particuliers, des entreprises, des associations… Et ceci pour leurs activités internes : ils n’ont donc jamais été publiés ou édités. On ne les retrouve ainsi qu’en un seul exemplaire.

     

                Cette notion d’original est toutefois à nuancer. Avec la multiplication des procédés de reproduction des documents au XXe siècle (feuilles carbones, photocopieuse, scanner…), les administrations se sont mises à produire leurs documents en plusieurs exemplaires. Pour des raisons d’espace – en dehors de quelques séries de documents particulièrement consultés ou précieux – les doubles sont détruits lors des opérations de tri.

     

                Le caractère original de la plupart des documents conservés aux Archives départementales justifie les mesures de sécurité prises en salle de lecture : interdiction d’y entrer avec un sac ou une veste, obligation de badger (grâce à une carte de lecteur délivrée gratuitement). Si les Archives de Loir-et-Cher semblent avoir été épargnées par les voleurs de documents (qui se revendent ensuite très cher – mais illégalement), d’autres services ont pu être touchés. Dans tous les cas la possession d’un document d’archives publiques par un particulier est strictement interdite par loi (elles sont « inaliénables et imprescriptibles »).