Un barrage à poutrelles est réalisé sous le pont de Saint-Aignan en 1836 par l'ingénieur Camille Bailloud. En 1838, deux maisons éclusières sont construites près du barrage. En 1897, le barrage à poutrelles est remplacé par un barrage mobile à aiguilles. Sur le pont se trouvait un moulin daté de 1647, reconstruit en 1837 par le Prince de Chalais Périgou et détruit vers 1976. Situé sur le bras gauche du Cher, le barrage a été construit entre les piles du pont de Saint-Aignan (route D 675). Ce pont comprend cinq arches cintrées : les deux du sud servaient de canal d'amenée d'eau au moulin bâti en partie sur le pont, l'arche nord correspond à l'entrée de l'écluse à sas, les deux arches centrales constituent le barrage mobile. Un déversoir de 122 m de long est situé à 400 m en amont, en tête d'un bras secondaire du Cher. L'écluse présente un sas de 35 m x 5, 20 m et possède des portes métalliques à ventelles. A l'origine, cette écluse était fermée par des poutrelles creuses en tôle. Le barrage, initialement fermé par des poutrelles en bois a été transformé en barrage à aiguilles en 1897. Les deux maisons éclusières identiques sont situées de par et d'autre de l'entrée du pont. Chaque logement d'éclusier comprenait une pièce formant cellier et un serre-bois, une chambre à feu et un grand cabinet au rez-de-chausée et un grenier. Les ingénieurs estimaient que deux hommes étaient nécessaires à la manœuvre du barrage à poutrelles.