Le Journal de Loir-et-Cher, octobre 1866
AD41 Per 137/1846

L’article relate le déroulement de la crue à l’heure prêt avec une profusion de détails, que seul permet le témoignage des événements saisis sur le vif. Le journaliste insiste sur le mouvement de solidarité spontanée envers les sinistrés et les actes de bravoure qui ont préservé les vies, et également sur la puissance des éléments qui parviennent à abattre des ouvrages réputés indestructibles, plaçant l’homme face à sa vulnérabilité. Les termes forts du récit (« effrayants progrès », « désastres », « les courants prenant la route de Saint-Gervais à revers […] la tranchaient diagonalement […], isolant ainsi toutes les maisons […] et mettant à nu leurs fondations », « ce pont lui-même que l’on regardait comme susceptible de résister a été emporté », « les maisons semblaient à tout moment sur le point d’être entraînées ») renvoient à une vision de fin du monde.

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