Ogier et son épouse Siranne achètent à deux couples (Sigefroid et son épouse Ingelsinde, Gobert et son épouse Rainberge) une terre avec jardin de quatre perches carrées, bornée de trois côtés et située dans le « vieux château » (« in vetus castello ») à l’intérieur du castrum de Blois (« In Bleso Castro »), pour un prix de cinq sous d’argent. Cette terre relevant de la seigneurie de Saint-Lubin, les acheteurs devront un cens annuel de deux deniers, payables en septembre lors de la célébration de saint Lubin. Toute personne qui s’opposera désormais à la vente paiera une amende de 60 sous.
Un chrismon ou invocation figurée du Christ (composée des deux premières lettres du nom du Christ, le chi et le rhô grecs – X et P –, entrelacées) commence le texte et précède la souscription finale du rédacteur de l’acte, le prêtre Haimon. (Analyse de Ghislain Brunel dans Blois, un château en l'an Mil, Somogy, 2000, p. 58-59.)

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